Un jour par semaine

barbaraburgos Par Le 10/04/2011 0

Dans Avril 2011

Après un samedi sans Chloé, un dimanche venté. Aucune relation de cause à effet. Aucune signification. Les mots font ce que les pensées ont défait, ce qui fait que Chloé est une fée. Ce qui est fait n'est plus à faire. Affaires de coeur, valet de pique, homme d'affaire, serviteur. Un plateau, deux verres, un guéridon de bistrot. Deux hommes trinquent, deux hommes pleurent, plutôt rare de voir deux hommes pleurer à la terrasse d'un café. Pourquoi pleurent-ils? Parce qu'aujourd'hui c'est dimanche, ils pleurent les heures perdues, les minutes dégoulinantes des montres Dalisques(je dis Dalisque parce que ça me plait, si ça ne lui plait pas il peut venir me chatouiller les doigts de pieds, ça ne me dérangera pas). A-t-il peint ses montres molles le dimanche? Le gustaban a ti los domingos? (j'ai pas de correcteur espagnol sur ce traitement de texte donc pas d'accent ni de point d'interrogation à l'envers). 
Pas moyen de me défaire de cette lourdeur particulière de ce jour. Je suis pourtant plongée dans un bouquin passionnant, je viens juste de le poser pour jeter ces quelques lignes et je n'attends que de le reprendre, mais c'est quand même dimanche. Il en sera de même dans une semaine.

 
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