L'écriture automatique tique

barbaraburgos Par Le 02/06/2011 0

Dans Juin 2011

Un billet détaillé, un taille-haie désuet, des chouettes hulottes sans culottes en Vendée qui vendaient des cartes postales décolorées. Sel marin des salins, herbes hautes, brume au loin, palissades, rails de bois, des balades sur le sable froid. Vent iodé des marées, démarrer d’un nouveau pied, repartir du début, dans la lumière crue. Décoller, dévaler, débrancher, des branches rejetées par le mouvement perpétuel des vagues, divaguer, diverger, cierges allumés devant la Vierge, onze mille verges, blasphématoire, Apollinaire devant son écritoire, défense de voir la tour d’ivoire, d’ébène, éléphant de porcelaine dans une boutique de Rochechouart.

Un billet terminé, le clavier s’est refermé, l’écriture automatique part au lavomatic pour blanchir sans pâlir les tâches d’encre, les ratures, les citations sur les murs. Et que se passe-t-il rue Blanche en ce jeudi qui ressemble à s’y méprendre à un Dimanche ?

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