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Woody loves Paris

barbaraburgos Par Le 18/05/2011 0

Dans Mai 2011

Paris. Minuit. Les réverbères. Montmartre? Gil Pender, un écrivain américain largué. Une fiancée blonde inappropriée.
La magie de Woody Allen alliée à la magie de Paris.
Là, mon imaginaire prend le dessus, et mon cerveau projette en cinémascope la suite improbable du film.
Minuit. Les artistes du début d'un autre siècle reviennent fouler le pavé, se promener dans leurs anciens quartiers, respirer l'air du progrés , se griser d'infinies possibilités.
Dali surfe sur le net, une corne de rhinocéros à la place du nez, Pablo défile pour un grand couturier dans sa marinière légendaire, Matisse tague les murs en compagnie de Banksy et de Space Invader, Toulouse-Lautrec rentre chez lui en TGV, Zelda et Scott Fitzgerald dansent le hip-hop sur les Champs-Elysées, au son d'une musique électrique de Cole Porter. Gertrude Stein toujours domiciliée au 27 rue de Fleurus est devenue accro aux séries télé, accompagnée de Bunuel , elle regarde en boucle Dexter et Six Feet Under.
Au delà de mes extrapolations, Woody peint un tableau génial et surréalistique de Paris. Il arrive à montrer ce qui rend Paris si envoûtante, si mystérieuse, si fascinante et qui pourtant ne se voit pas. L'âme, l'empreinte, le génie, le parfum de ces artistes disparus. Flottant dans sa moindre particule d'air, gravés dans son pavé, incrustés dans ses pierres, fleurissant dans ses arbres séculaires .
Contrairement à Tom Baxter, le héros de la Rose Pourpre du Caire qui s'échappe de l'écran, on voudrait plutôt pouvoir y entrer. Attendre minuit , flâner, divaguer, se perdre dans les rues de Paris et peut-être y rester ?...

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