L'été s'étiole ou s'éternise. Les mots, sur les murs chauds cuisent comme des lézards. Les izards cabriolent à l'ombre des braconniers. Vous avez dit izard, izard, tiens comme c'est étrange.Par un curieux hasard, un blizzard venu du nord emporte les izards vers de verts alpages, et les voilà chamois, près d'une chapelle délabrée où vit en ermite un vieux chanoine, ancien chapelier. Il égrène son chapelet en machouillant des grains de blé. Les cloches teintées de rouille ont cessé de résonner. La brume tombe sur la vallée et le lézard avale une couleuvre, elle lui reste un peu en travers du gosier, mais les mots, sur les murs chauds en ont decidé ainsi.
L'été s'étiole ou s'éternise, les mots se carbonisent.
Bizarre
Dans 2012
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