Quand le verbe être a vécu, il fut. Quand le verbe avoir a mouru, il eut. Quand il pleut, il a plu, les flaques d'eau clapotent, les nuages gris sanglotent. Quand le chêne n'est plus, il fût.Tonneau des Danaïdes percé par l'acidité de la peine, le bois putride s'est fendu, les vapeurs d'Alcools d'Apollinaire se répandent sur les bords de la Seine, au loin sonne le glas de ses amours perdus. Marie Laurencin peint et le verbe être fut.
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