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Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Une petite idée

Par Le 09/01/2011

Une idée a germé au creux de la nuit, dans le creux de mon lit, celui de derrière l'oreiller, là où ma tête faisait semblant de se reposer. J'ai entendu tinter la clochette de l'illumination, cling-cling-cling, vu briller l'étincelle de l'ingéniosité. Elle est apparue, une idée nouveau-né, un bébé. Je l'ai prise dans le creux de ma main, elle m'a souri, puis très vite a grandi. Elle est devenue une belle et grande idée, autonome, responsable de ses actes. Toujours aussi exceptionnelle, aussi lumineuse. Je la dorlotais, elle me berçait de ses douces promesses. Une seule qualité manquait à mon idée sublime, l'humilité. Sa grandiloquence n'avait plus de limites, elle était superlative. "Je suis l'idée la plus génialissime du siècle, suis moi et je te conduirai vers les plus hautes sphères de la gloire".

Elle était toujours présente pour moi, savait me consoler les matins gris, me réconforter les soirs de doute, me réchauffer, m'attiédir, m'apaiser, m'exalter, m'insuffler de l'espoir, mais là, je dois avouer qu'elle m'effrayait. Aurais-je dû tout quitter, la suivre, tout recommencer ? Et si c'était là ma chance, si je la laissais filer ? Je n'en dormais plus de la nuit. Je tournais, me retournais dans le creux de mon lit. Allais-je devoir l'abandonner ?

Après plusieurs jours de vaines argumentations avec moi-même, j'étais épuisée. Je tournais et me retournais encore et encore toutes les nuits. Puis vous vous en doutez au petit matin de cette courte et unique nuit, ma petite idée a fui. Je l'ai cherché partout, dans le creux derrière l'oreiller, dans ma tête qui semblait reposée. Ce n'était qu'un leurre, une présomption d'idée, j'ai cru y avoir passé ma vie et ce n'était qu'une courte nuit. J'ai cru y avoir laissé ma vie, ce n'était qu'un rêve endormi.

Ma petite idée, si une nuit tu t'ennuies, si un rêve endormi ne te suffit pas , reviens-moi, je t'accueillerai, au creux de la nuit, dans le creux de mon lit, tu sais , derrière l'oreiller, là où ma tête fait semblant de se reposer.

 

Divagations

Par Le 08/01/2011

Mon petit jardin motager commence à prendre forme. J'ai déblayé le terrain , semé quelques idées, il faut maintenant arroser ou laisser la pluie tomber, quelques rayons de soleil, l'influence lunaire, l'odeur de la terre mouillée après un orage d'été, les mots s'enrouleront comme du lierre sur un tronc de peuplier abandonné. Des impressions, imprécisions, imprégnation, exaspération, inspiration, hilarité.

Un jour, les mots s'échapperont des dictionnaires et divagueront dans les allées, les miens se sont déjà un peu dispersés, ils ont leur autonomie, ils disent ce qu'ils ont envie, l'envie c'est ce qui maintient en vie, évident dit le dentiste vivant, vive le vent dit le nuage, de lait , dans le thé anglais, fine porcelaine, laine d'agneau pourtant, pour avoir chaud dedans.

Divagueront les mots
Divaguerez vagues ondulées
Divaguerons moussaillons
Divaguerait le petit navire
Divagueras galérien
Divaguerai c'est certain

 

Humeur vagabonde

Par Le 05/01/2011

L'éclipse est passée, incognito. Du gris , du gris, pas le moindre petit bout de lune, pas la moindre étincelle de soleil. Seule la lueur de mon écran d'ordinateur.

Humeur vagabonde, change toutes les secondes, tourbillonne, tourbillonne, les arbres dénudés, un feu de cheminée. Ailleurs, quelque part, du soleil, ailleurs, quelque part de l'espoir. Pourtant l'hiver n'est pas triste, il est chaleur factice, il est emmitouflé, pull en laine, cache-nez, il est tasse fumante, chocolat chaud, pur cacao, il est brioche dorée sortie du four, il est souffle glacial dans la garrigue, il est rapprochez-vous, serrez-vous, restez dans le cocon, protégez-vous. Il est carapace, il est nid douillet, il est indémodable, inéluctable, alors ne le détestez pas , aimez-le, l'hiver vous le rendra.

Bonnes résolutions

Par Le 04/01/2011

Déjà 4 jours de bonnes résolutions tenues de main de maître. Pourtant elle était bien tentante cette cigarette à la pause café, dont se délectaient ceux qui trouvaient vraiment trop nul les bonnes résolutions du 1er janvier (personnellement je ne fume pas et ne travaille pas dans un bureau), et ce petit chocolat venu tout droit de chez le plus grand chocolatier de la ville, qu'on se doit de refuser poliment prétextant un foie capricieux en cette saison, et cette procrastination qui vous colle à la peau, s'infiltre par tous les pores et vous englue dans une philosophie illusoire: demain il fera jour et j'y verrai plus clair, sauf que le lendemain une éclipse de soleil est prévue. Demain il a fait nuit, et nous y voilà avec nos projets foireux. Alors écrire tous les jours , oui mais où est passé le 3 Janvier ?

2 janvier

Par Le 02/01/2011

Au fait , pourquoi ce blog ? Pas pour baver sur tout ce qui me fait horreur, me désole, m'afflige, non non, ça c'était juste l'effet "fêtes de fin d'année". En temps normal, j'écrivaille, je poétise, sur tout et rien, l'air frais du matin, la sonorité d'un mot entendu à la radio, un coup de fil à la CPAM, une émotion, la fumée s'échappant d'une tasse de thé, la sensation d'un instant précieux. Puis je dépose mes vers sur des toiles que je décore au gré de mon inspiration et de mes possibilités (limitées) en art plastique.

 

Bonne Année!

Par Le 10/12/2010

J'ai horreur d'envoyer les voeux par SMS, j'ai horreur d'envoyer les voeux tout court, et Bonne Année et la Santé, l'Amour, le Bonheur, l'Argent, et les lots de bonnes résolutions, et que je te perds 3 kilos en 2h et que j'arrête de fumer et que je profite de chaque seconde du reste de ma vie et que je suis plus aimable avec mon voisin, ma mémé, ma belle-mère... Le reste de l'année quelle importance de ne pas  s'adresser la parole, de cultiver ou non son cancer du poumon, de se boucher les artères avec des acides gras saturés, de se surendetter, de se gâcher la vie parce que la dame de l'administration est obtuse. Le 1er Janvier, on fait le point et on espère.Mais le 2 Janvier ne sera que la continuation de la veille...

Je ne vais pas me faire des amis en ce premier jour de cette nouvelle, et si l'on en croit certain, avant-dernière année de notre ère.Tant pis. Plus que quelques jours à supporter, après on tirera les rois puis on fera sauter les crêpes en attendant d'aller chercher les oeufs dans le jardin parfumé. Un éternel recommencement.

Il faut bien des repères, des codes,  alors Bonne Année à tous, Bonne Santé.

Ma bonne résolution pour 2011: exploiter les potentiels de cet outil cybernétique et essayer d'écrire quelques lignes tous les jours . Je vais habiller mes mots d'une combinaison intergalactique et les faire pénétrer dans la galaxie Google( galaxie visible à l'oeil nu, accessible, contrairement au paradis, en croquant dans La Pomme), allez les petits c'est le grand saut, n'ayez pas peur !

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