Un carnet où les mots se bousculent
Vocalises du vent de janvier
Souffle souffle du temps perdu
Feuilles de papier ou de plomb
Le poème ne rime plus
Les mots jouent de l'accordéon
Souffle souffle nostalgique
Le passé est ridicule
Il ne peut être modifié
La nuit je somnambulise
Pour tenter de le changer
Et les mots parfois se brûlent
Feuilles feuilles de papier
Quand le poème vocalise
Qu'il refuse de rimer
Le carnet se volatilise
Dans le souffle de janvier
Les mots libres
S'éparpillent ou se bousculent
Et le temps perdu recule
Le poème peut rimer
Tandis que le carnet brûle
Le passé est enterré