Vers moulus

barbaraburgos Par Le 07/09/2011 0

Dans 2011

L’olivier, ce matin, m’a susurré quelques mots à l’oreille. De son vert argenté, il m’inspira deux trois vers exaltés. Je ne les ai pas notés, ils se sont envolés, emportés par un courant d’air frais. Un oiseau à tire-d’aile a essayé de les rattraper, mais il n’y est pas arrivé. Le mot à tire-larigot est alors venu se poser sur une feuille accueillante de l’olivier. Un petit rigolo ce tire-larigot, d’où vient-il ? Sort-il d’un marigot ? Est-il titi parigot ? Parle-t-il argot ? Chose étrange, il était tout seul, un unique tire-larigot, il avait pris le large, faisait des rêves minimalistes, quelques souhaits notés sur une petite liste. L’oiseau lui proposa un vol à tire-d’aile, il accepta. Et les voilà tous partis, l’oiseau, mon mot et mes vers oubliés inspirés par l’olivier.

 
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