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Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

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Mazdéen

Par Le 05/02/2011

Revenons à nos mazdéens, mazdéennes. Ce ne sont pas des utilisateurs de piles, pas plus que des conducteurs de voitures japonaises. Sont-ils kamikazes? L'histoire ne le dit pas. Alors le mazdéisme quésako?
" Religion zoroastrienne de l'Iran antique, encore pratiquée par les Guèbres et les Parsis." A replacer dans les dîners en ville, cela fera toujours son effet.
Zoroastrien, m'entraîne, vous vous en doutez vers des terrains divaguants, régions inexplorées d'une signification inconnue.
Rusé comme un astre le mazdéen ? Un peu trop simpliste à mon humble avis d'étynéologiste. Non.
Zoroastrien vient de rien comme son nom l'indique et de Zoroast, célèbre nomade tombé dans l'oubli depuis l'apparition des dromadaires dans le désert. Il vivait sans embêter personne dans son coin de terre ensablée, un troupeau de chèvres, une femme et une poignée d'enfant suffisaient à son bonheur. La nuit il regardait les étoiles, les trouvait brillantes. Le jour il nomadait (pas fou le gars, (de l'anglais to be not mad)) à droite à gauche, échangeant fromage de chèvre contre blé dur, le reste au soin de votre imagination. Lors de ses arrêts dans les oasis de vacances, il passionnait les autres tribus par ses histoires fabuleuses, peuplées de créatures venues des royaumes de Tout et de Rien. Les Tout avaient tout, les Riens n'avaient rien mais vivaient heureux. Vous devinez la suite, les Tout arrivèrent avec des hordes de dromadaires, vantant à tout va les mérites de leurs montures. Les Riens voulurent chacun en posséder un, ce qui sema bien sûr la zizanie dans tout le royaume.
Ils s'entretuèrent, s'égorgèrent, se lapidèrent, dilapidèrent, s'éparpillèrent tant qu'il n'en resta plus rien.
Et ce qui n'était qu'une légende ancestrale se réalisa bientôt dans le petit monde de Zoroast. Certains y virent une prophétie et vénérèrent Zoroast sans limite, préférant vivre au Royaume de Rien avec peu, qu'au Royaume de Tout avec rien. La plupart furent anéantis (accord sylleptique parce que j'ai envie), les survivants durent redoubler de précautions pour pratiquer leur culte, ils le firent sans bruit, continuant à avancer dans le désert toujours fidèles à leurs idées. D'où le nom de mazdéen de l'ancien perse "mazda" signifiant sage et ça c'est vrai, c'est Bob qui l'a dit.

Chloé

Par Le 05/02/2011

Chose promise...pas encore acquise...je vous avais parlé de Chloé, la voici, la voilà, ma muse ou ma miouse quand ça m'amiouse (et oui il faut suivre, sinon on perd le fil de mes pensées déjà très décousues, et toujours ces fichues parenthèses).

Chloé est née de l'inspiration d'une bulle de savon, espiègle ingénue, Chloé, fée apparue par enchantement au clair d'une plume.
Chloé en couleur pour les jours de rimes avec espoir, Chloé toute en noir quand les pleurs n'en peuvant plus de pleuvoir.
Chloé nuancée pour écrire une pensée, un songe insensé, les rêves les plus fous.
Pour ne rien dire du tout.

Chloé n'est pas contrariante mais il ne faut pas la contrarier, elle n'est pas contraignante, il ne faut pas la contraigner (Robert est d'accord), pas non plus contondante, ni contondée, contingente oui, pas contingée, concertante et concertée, concernante, concernée, conciliante bien sûr, absolument pas conciliée, puis aussi concordante pas du tout concordée ( ne vole qu'en bulle de savon), condensée mais pas condescendante, confessante, jamais confessée, confidente, congruente, conjuguante, consacrée, confiante, confiée, conséquente, consolante, consolée, concluante, concluée.

 

Robert

Par Le 04/02/2011

Pendant que j'écrivais le billet précédent, Robert couché à côté de moi, ne disait rien , n'en pensait pas moins et révisait ses M. Et voilà que mes yeux se portent sur un mot inconnu. Je ne pouvais le garder pour moi, je tenais à vous en faire part dans l'instant.

Connaissez vous la signification de mazdéen, mazdéenne ? 
Non, mais vous avez la vague idée d'être bientôt renseigné.
Mazdéen, mazdéenne: relatif au mazdéisme.

Sacré farceur ce Robert !

Allez à demain ou à hier, selon si vous lisez à l'endroit ou à l'envers.

Annonce

Par Le 04/02/2011

A la demande générale, un véritable plébiscite, j'ai réactivé les commentaires en bas des pages "poèmes". N'oubliez pas d'inscrire le code dans la case prévue à cet effet, sans espace, sinon ça ne marche pas. Que ceux qui se reconnaissent lèvent le doigt, puis pensent à le reposer pour cliquer sur envoi !
A tout à l'heure pour le billet du jour, je ne saurais bien évidemment me contenter de cette annonce pratique, sans une once de poésie, un brin de folie. Quoique, en cherchant un peu, les messages à mots sages doivent pouvoir se transformer. Devenir moussage en faisant des bulles de savon (il faudra que je vous présente Chloé, demain peut-être), massage des corps délassés, étendus, face à l'océan déchaîné, soleil et gris de Janvier, meuh sages dans les prés, quand les vaches sont couchées, miss sages dans les pages glacées des magazines écervelés, mue sage quand la métamorphose s'opère en silence. Métissage enfin des mots sans frontière pour reprendre le thème d'hier.
En y réfléchissant bien, dit le miroir, les mots peuvent faire la guerre, les mots peuvent tuer, les mots assassins, meurtriers, Jack l'Eventreur dans les rues de Londres, le mot couteau à la main terrifie la population, un kamikaze à bord d'un avion teste le mot gravitation, ground zero, zéro gravier en lévitation. D'après Robert (un de mes meilleurs amis), kamikaze vient du mot japonais "vent divin", à méditer en buvant un verre di vin.  
Quant aux maudits, maux dits, mots sad, service secret, c'est une autre histoire, je m'égare, retour à la gare en TGV. Tiens voilà aussi motif (chez le coiffeur) à disserter, les sigles envahisseurs, mais il n'est plus l'heure.

Words

Par Le 03/02/2011

Le lundi c'est poésie, le jeudi c'est conversation anglaise. Langue de Shakespeare donc, dans laquelle je me suis essayée à quelques rimes, car la poésie finalement c'est une question de rythme, de mélodie. Quand les mots chantent dans la tête qu'importe leur origine. J'aime bien employer des mots étrangers, (emploi cependant limité à l'anglais et à l'espagnol), enrichissement et non sacrilège, mais ceci est mon avis très personnel sur la question. Les mots n'ont pas de frontières, ils sont des mots, des lettres assemblées, ont-ils choisi de naître français, chinois, dialecte pygmée, polonais ?  Les mots se feraient-ils la guerre, certains se sentiraient-ils supérieurs par la couleur de leur prononciation, la puissance de leur signification?
Finalement nous les emprisonnons à coup de règles de grammaire et de conjugaison, nous étudions leur disposition, sujet, verbe, complèment, attribut, epithète, les leçons rébarbatives, alors que les mots dans la tête se dispersent. Qu'ils rêvent de s'évader, prendre la poudre d'escampette. S'escamper, verbe du 1er groupe bien connu en Occitanie, la poudre d'escampette c'est joli. Une poudre magique pour disparaître, s'éloigner de ces classes surchauffées, de ces élèves démotivés. Démotivés, je ne l'ai même pas fait exprès, il est venu tout seul, pour bien exprimer ce que je voulais dire. Démotiver: enlever les mots, les esquiver (uniquement dans mon dictionnaire personnel, Robert dit autre chose, mais d'un accord tacite on ne se contredit jamais).
Mais me direz-vous, il est nécessaire d'avoir des règles sinon personne ne se comprendrait.
Se comprend-t- on de toute façon ? Anyway, can you understand me if I write ainsi ?

 

  

Qui me lit ?

Par Le 02/02/2011

Entre deux crêpes (je vous l'avais dit, je ne crois pas en Lui, mais suis fidèle aux traditions(sauf la bonne année pour ceux qui suivent), galette des rois pour l'Epiphanie, crêpes à la chandeleur, agneau Pascal (s'il s'appelle Bertrand j'en veux pas) à Pâques, plus les cloches etc etc) ( des parenthèses dans la parenthèse, une longueur inconsidéré pour quelque chose qui doit très peu compter dans le texte, c'est une faute élémentaire, un faute de goût caractérisée, otez lui donc ce clavier).
J'en ai oublié ma phrase initiale, ne me reste plus qu'une vague idée, comme la bague d'hier, mais ça c'est pour ceux et surtout Celle (y'en a au moins une, elle me l'a écrit)  qui me lisent tous les jours.
Lise et Elise me lisent tous les jours, ainsi qu'Elie qui lui aussi me lit, mais lui préfère lire au lit, quand le soleil pâlit, que la lune luit, ce n'est pas un délit lui ai-je dit dans un méli-mélo de mots, un imbroglio.
Qui élira le livre du mois, le livre du je par moi ? Quel est ce lien qui lie Lise à Elie?
Viendrais-tu à Bali écouter Cali ? Non merci Elie, j'écoute Miouse et ça m'amiouse, je prefèrerais aller voir Dali en Espagnolie, mais pas non plus de rallye au Mali, non merci, ça salit. ( on en finirait plus, si tous les "li" s'allient, ce sera pire qu'une colonie d'eschérichia coli, je voulais juste fidé"lisez" le lecteur, le lectorat pas l'électorat... pouf, ça n'en finit pas )   

Ma première idée devait dire en gros ceci, si elle m'est restée fidèle ce qui n'est jamais sûr avec les idées.

En rentrant de son travail
Exténuée après une journée au service de l'état
Elle voudrait bien s'évader un peu mais ne sait pas
Dans quel sens suivre les rails

Suivre la trame sans rater son tram
Tricoter les mailles, une à l'envers, une à l'endroit
Tenir en haleine par un fil de laine ou un fil de soie
Ce n'est qu'un regret, pas vraiment un drame

Une fois chez soi, les volets fermés
Quand le vent glacial souffle dans les interstices 
Quand dans les rainures le doute s'immisce
Quel doux réconfort d'être réchauffé

Par des mots échangés sur les petits riens
Des mots partagés, moins lourds à porter
Des mots raturés ou des mots secrets 
Des mots mains tendues, des mots entre humains 



 

Vague bague

Par Le 01/02/2011

Une bague, une vague, une dague, une jag, un guépard, Visconti, Mr le Vicomte dînera chez lui, chandeliers, mort à Venise, gondolier, gondolée, la tôle ondulée, de la pluie en ondée.Des ondes émises, fréquence modulation, oscillation, point vert sur un écran d'ordinateur, point cardinal. Rome (on y revient), le Vatican, ordination, Léonard de Vinci ira dîner avec Visconti. Mona Lisa fera tapisserie en attendant Ulysse, mais il ne viendra pas, il ira à Hollywood écouter le chant des sirènes. Cruzera-t-il Pénéloppe ? 100 ans après il viendra la réveiller d'un baiser, justifiant son retard par des embouteillages sur le périphérique, eux même justifiés par une course de jaguars à une heure de pointe d'ironie. Les sept nains en route pour Paris seront en retard aussi et Blanche Neige aura croqué la pomme parce que c'était écrit. Comme Eve. Bon, est-ce fini?

Je regardais juste ma bague en recherche d'inspiration. Un anneau sans autre ambition qu'une promesse de fidélisation.Comme les cartes-puces des magasins, au bout de 1000 points, cadeau bonus, un paquet de lessive Bonux avec un jouet dedans.
Il faut savoir s'arrêter, mettre le frein à la main, le fil à la patte. STO OOO PPP

Lundi

Par Le 31/01/2011

Aujourd'hui c'est lundi, je n'irai pas à la poésie, car c'est le dernier du mois et ce jour là de poésie pas.
Aller à la poésie, un voyage vers un autre pays ? Non et oui. Aller à la poésie le 2ème lundi des mois pairs, écriture le 3ème par temps clair, dernier lundi des mois impairs pour la lecture de concert. Aller à la poésie, une gymnastique de l'esprit, car si on réfléchit c'est bien aujourd'hui le dernier lundi d'un mois impair, ou alors je n'ai rien compris. De toute façon je ne sais jamais quel jour on est, j'ai une idée globale du mois, de l'année, et une vague perception des jours de la semaine. 
Par exemple, le Lundi, jour plutôt terne, il ne se passe rien de spécial, juste une timide reprise de vie.
Le Mardi suscite un peu plus d'intérêt, il est plus curieux, désireux d'avancer. 
Aussitôt stoppé par le Mercredi qui oscille entre repos et ennui. 
Le Jeudi, une bouffée d'air, mais rien comparé à ses successeurs.
Le Vendredi et le Samedi, frères au coeur de l'action, au centre de la vie, quelque chose palpite ces jours là, il y a du rythme, de l'ambition, des projets.
Et tout ça retombe comme un soufflet quand arrive l'ennemi juré.
Je hais les Dimanches, mais ça c'est un autre billet.