Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Dans 2023

Loin

Par Le 26/01/2023

Froid neige 

Patatras 

Une chute

Sur la glace

Des couacs 

Fissures 

Les doutes 

Certitudes

Pâleur

Sous la brume

Froid neige

Blablabla

Une cassure 

Sur le givre 

Des cracs 

Blessures

Les déroutes 

Incertitudes

Blancheur  

Sous la glace 

Disparition 

Espace 

Distanciation 

Dans 2023

Seulement

Par Le 25/01/2023

Un carnet où les mots se bousculent

Vocalises du vent de janvier
Souffle souffle du temps perdu
Feuilles de papier ou de plomb

Le poème ne rime plus

Les mots jouent de l'accordéon

Souffle souffle nostalgique
Le passé est ridicule

Il ne peut être modifié

La nuit je somnambulise

Pour tenter de le changer

Et les mots parfois se brûlent

Feuilles feuilles de papier

Quand le poème vocalise
Qu'il refuse de rimer
Le carnet se volatilise
Dans le souffle de janvier
Les mots libres
S'éparpillent ou se bousculent
Et le temps perdu recule
Le poème peut rimer
Tandis que le carnet brûle

Le passé est enterré

 

 

 

 

Dans 2023

Gratuitement

Par Le 24/01/2023

Si je gagnais treize millions
Je rachèterais tous mes regrets
Mes plus beaux rêves abandonnés
Au clair de Lune
Un soir d'été

Si je décrochais le pactole
Je m'offrirais toute une école
Une grande soif à étancher
Du fond du puits
Jaillit l'idée

Si je tirais le bon numéro
J'irais revoir mes vieux poteaux
Leur demander de revenir
Pour se payer
Une tranche de rire

Mais gros bêta
M'a dit Maman
Pour tout ça
Pas besoin d'argent
Tes rêves tu peux les retrouver
Sur une plage
Un soir d'été
Et les regrets
Laisse-les glisser
Prendre la vague du bon côté
Si tu veux apprendre
Sans hypothèque
Tu peux te rendre
Dans une médiathèque
Quant aux amis
Concentre-toi
Sur ceux qui sont là
Oublie les autres
Ils ne valent pas
La moindre rancoeur
La vie parfois
C'est comme ça
Et pour finir si tu voulais

Dans ta vie
Ajouter
Un peu de poésie
Tu peux lire mes billets

Ceux-là seront toujours gratuits




 

Dans 2023

Effectivement

Par Le 23/01/2023

Une maison à la mer
Une maison dans le désert
Une maison à l'abri
De toutes les intempéries
Une maison sans plafond
Une maison sans mur
Une maison à ton nom
Une maison sous l'azur
Un amour vagabond
Sans domicile fixe
Se passe de béton
De pierres à l'édifice
Une maison en carton
Caractère éphémère
De ce passage sur Terre
De nos pas vagabonds

Dans 2023

Forcément

Par Le 22/01/2023

Le spectacle est le même depuis un fauteuil d'orchestre ou depuis un strapontin au 4ème balcon. Pourtant la perception en sera différente. Confortablement installé sur son séant, Monsieur le Président du Département, somnole discrètement, tout en saluant ses détracteurs ou ses partisans d'une main molle. Surgit aussitôt Mathilde de la Mole, qui n'a absolument rien à faire dans l'histoire ainsi que l'emploi intempestif d'adverbes dans les billets de l'année.
Tout ceci pour s'interroger sur la place de chacun. D'un siège réservé à une place assise, debout, à pas de place du tout.
Chaque chose à sa place, chaque chose a sa place ? Un enfant placé, une remarque déplacée.
Un fauteuil d'orchestre, un strapontin, le spectacle commence, regardez bien.
Pourtant Monsieur le Président du Département s'endort.
L'enfant placé sur le strapontin applaudit des deux mains.
Les populations déplacées tanguent sur la Méditerranée.
Le spectacle continue. Inlassablement. Depuis la nuit des temps.
Des théâtres antiques. Passe-droits devant. Déjà. Antan. Jadis et Naguère. Parallèlement. (S'invitent Verlaine et une parenthèse, ça faisait longtemps)
Assis. Debout. Placé. Déplacé. Replacé. Décalé.
Chacun cherche sa place. Ou son chat. Surtout si le chien est allé chasser

Dans 2023

Ailleurs

Par Le 21/01/2023

Je ne rêve plus
C'est un fait
Indépendant de ma volonté
A choisir
Je préfèrerais
Continuer
Et me réveiller
Les yeux
Remplis d'images éthérées

Au contraire
Dès que je les ouvre
Pleine lumière
Plus de filtre pour teinter
Ma réalité
J'ai consulté
Rappelez-vous
Il est facile pour moi
D'obtenir un rendez-vous
J'ai une ligne directe
Avec Freud et ses adeptes
Il m'a dit
Les rêves c'est obsolète 
Sig, je croyais que c'était un peu ton fonds de commerce

Ça l'était mais ce n'est plus vraiment d'actualité
Le rêve ne fait plus recette
Il faut se résoudre à la réalité brute
Accepter le matin de prendre un uppercut
Et tant pis pour les images colorées
Les histoires farfelues
Ce qui était vrai hier
Aujourd'hui ne l'est plus 

Dans 2023

Ainsi

Par Le 20/01/2023

Pour manger sur le pouce 

Au pied levé

Il faut être acrobate 

Ou alors très affamé 

Et si l'envie vous prend 

De boire du petit lait 

Mieux vaut lever le coude 

Plus haut que le poignet
 
Pour bien manger à l'oeil

Sans se mettre le doigt dedans

Il faut avoir du nez

Parfois montrer les dents

Je ne fais pas la fine bouche

Habituellement

Pourtant pour ce billet

Rien de très croustillant

Je reste sur ma faim

Et vue que j'ai déjà mangé mon poing

Je vais garder l'autre pour demain


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans 2023

Lointain

Par Le 19/01/2023

La Montagne Noire
Saupoudrée
De sucre glacé
Figée
Sous les nuages gris
Pas feutrés
Dans la crème Chantilly
Au milieu des châtaigniers
Silence
Parmi les grandes futaies
Opalescence
Sur les branches des sapins
Dentelles à l'orée des forêts
Au bord des lacs
Reflets immaculés
De loin
Des sommets meringués
La Montagne Noire
Givrée
Teintes irisées ce soir





 

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