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Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Prédiction ?

Par Le 05/12/2021

Un imprévu peut-il se prévoir
Sans qu'il soit un rendez-vous
Quel serait le sort d'un imprévu
Prévu peu ou prou
Une rencontre fortuite
Au coin d'un rue
Un coup de pouce du destin
Sans qu'il soit un signe de la main
Un imprévu prévisible
Est-il plus crédible
Qu'un imprévu inopportun
Quand les éléments se déchaînent
Et que le vent du nord entraîne
Peu ou prou
Vers plus loin les rendez-vous
Tandis que les imprévus
Pas prévus
Se retrouvent au bout de la rue


 

Tout ou rien

Par Le 04/12/2021

Craquer les mots
Plic Ploc
Les gouttes d'eau s'écrasent
A contre sens
Brûler l'allumette
Tas de cendre
Consumé
Tas de papiers remplis de mots
Plic Ploc
Dans la langueur du gris
Silence
Brouhaha
Non sens
Ouvrir les dictionnaires
Oulipo
Détournement d'avoir
Nous avions
Autrefois des âtres
Dans les maisons
Des moines sur les draps frais
Les draps lavés à la cendre
Descendre
Les pentes de décembre
Chausser
Les bottes de sept lieues
Et visiter les sept merveilles du monde
En croquant dans une pomme d'amour
Achetée à la foire
Monter sur des montagnes russes
Descendre
Les pentes de décembre
La boucle d'un grand huit
Des esquimaux au bout des bâtonnets
Et des inuits
Portant un bonnet
Du début à la fin
Des mots
Échappés du dictionnaire
Dire tout
Et son contraire
Revient
A dire rien

 

Pierre ou Paul ?

Par Le 03/12/2021

Il était solide comme un roc
Mais avait un coeur de pierre
Et parce que la vie est dure
Il gardait toujours
Un caillou dans sa chaussure
Il marchait en claudicant
Sur le gravier des allées

Ne restait pourtant pas de marbre
En face des fleurs ou des arbres
Il aimait glaner des galets
Au bord de toutes les rivières
Pour faire des ricochets
Un plaisir bien éphémère
Puis s'étendre sur un rocher
En observant les étoiles
Ces petites pépites perchées
Quand l'univers se dévoile
Il était solide comme un roc
A n'en pas douter
Son prénom commence par un P
Ce n'est pas Paul
Si cela était
Il s'appuierait sur une épaule
Pour avancer
Ne lui jetez pas la pierre
Si son coeur ne battait plus
Pour l'humanité entière
Il s'était épris d'une statue
Une beauté minérale
Qui jamais ne lui a répondu
Une histoire si banale
Entre les individus


 

Tu déconnes !

Par Le 02/12/2021

Une tour de Babiole
A l'endroit ou à l'envers
Les mots s'affriolent
En prose ou vers
Les questions en espagnol
Les réponses en anglais
Ce n'est pas une parabole
Ni même un lapsus linguae
Une note en cyrillique
Sur un morceau de papier
En écriture manuscrite
Des idéogrammes japonais
Quand les langues se mélangent
Dans un joyeux tintamarre
Il s'ensuit de nombreux échanges
Par les gestes et les regards
Du mot à l'idée ou de l'idée au mot
Anacoluthe ou pléonasme
Descendre en bas monter en haut
Porte ouverte à tous les fantasmes
Quel que soit le niveau
Dans la connaissance du langage
La maîtrise de tous les mots
A n'importe quel étage
D'une tour de Babel antique
Ne plus être seul plus alone
Au cœur d'une cité mythique
Une nouvelle Babylone ?





 

Ciel !

Par Le 01/12/2021

Over the rainbow
Au pied de l'arc-en-ciel
Indigo
Indigo
Blue morning
Des reflets
Des reflets
Un prisme
Fragments
Eclats de verre
Fissure
De la lumière
Eclair
Dans les iris
Des reflets
Rouge feu
Des variations
Bleu indigo
Des sommets
Enneigés
Over the rainbow
Et puis le gris
Et puis des mots
Et puis la pluie
La pluie

Homonygramme

Par Le 30/11/2021

Je suis allée prendre un rêve
Que j'ai siroté alanguie

Dans une paillotte sur la grève
En bien charmante compagnie
Libérée de mes souliers de vair
J'ai foulé le sable chaud
Les yeux tournés vers l'univers
Ajustement des idéaux
Je me suis mirée dans l'eau claire
Au milieu des rimes à écrire
De la mer j'ai bu un verre
Une vision de l'avenir
De ce sérum physiologique
Murés dans ses convictions
Un palindrome stylistique
Une vérité sans concession
Je suis allée prendre un rêve
Puis la nuit s'est éclipsée
Restait bien droit sur la grève
Un grand verre d'eau salée
Et une pantoufle de vair
Abandonnée sur les galets





 

Trente ans

Par Le 29/11/2021

Trente ans
C'est un printemps
Même le 29 novembre
Précieux moments
Aux reflets d'ambre
Symbole de joie et d'harmonie
Une jeunesse qui s'épanouit
A l'aube d'une nouvelle décennie
Trente ans
Ce n'est qu'un début
Et toute l'étendue
Du champ des possibles
Des prairies verdoyantes
Des rêves accessibles
Aux couleurs sémillantes
Aux limites extensibles
A trente ans
Ou à n'importe quel âge
Il est important
De ne pas rester sage
Cueillir à chaque jour
La rose et le lilas
Même si sur le parcours
Les épines piquent parfois
Avoir trente ans
Un 29 novembre
C'est quand même un printemps

C'est encore un début

R
espire tous les parfums
Et des fleurs et de l'ambre
Les rêves sont étendus
Les possibles extensibles...









 

Le clan des italiens

Par Le 28/11/2021

Ils étaient cinq
Comme les doigts de la main
Jamais bien loin
Ils ont connu le chagrin
De quitter la terre natale
Mais à quiconque n'ont reproché
Cette peine capitale
Toujours unis
Toujours serrés
Ils ont su sur le chemin
Semé d'embûches et de cailloux
Faire face à tous les coups
Ils sont partis l'un après l'autre
Injustice du destin
Beaucoup trop tôt pour quelques uns
Ceux qui restaient
Etaient comme les doigts de la main
Jamais bien loin
Ils ont laissé en héritage
Toutes ces valeurs d'un autre âge
Qui nourrissent mon jardin
J'en ai écrit bien des pages
Aujourd'hui je me souviens
De toutes les soirées d'été
Quand on allait prendre "le frais"
Sur la terrasse des italiens
Après des journées de labeur
Loin des séries télévisées
Elle était plus belle la vie
Dans ce petit bout d'Italie
A la sortie du village
Un petit coin de paradis
Et des moments de partage
Ils ne possédaient pas grand chose
Peu d'objets peu de moyen
Mais ils étaient riches du plus grandiose
Du plus éclatant des biens
De l'or à chaque matin
Ils étaient unis
Comme les cinq doigts de la main
Chaque histoire a une fin
Je veux rendre ici hommage
A l'aînée des italiens
Qui a connu le grand âge
Et l'absence de tous les siens
Tu vas pouvoir les retrouver
Lina
Tous tes frères et soeur aimés
Joseph, Alphonse, Marcel, Nora
Passe leur notre bonjour
Et sachez bien qu'ici bas
Nous penserons à vous toujours