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Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Dans Avril 2021

System of a down

Par Le 11/04/2021

I fall down
Dès l'aube
The dawn
Je fais pas le job
En translation
C'est pas raccord
Cet english word
Voltaire falls down
Shakespeare comes on
Pas de clarté
At dawn
Ego chuté
I fall down
No bright
After the night
Zadig zigzague
A Copenhague
Yorick s'évade
Vent dans le crâne
I fall down
I leave the Earth
Just at dawn birth

Dans Avril 2021

Jet lag

Par Le 10/04/2021

Décalage horaire
Un halo de lumière
Quand je me lève
Tu t'endors
Si tu rêves
Viens me rejoindre
On marchera dehors
On verra l'aube poindre
Pareille aux rimes anciennes
Où le sort se déchaîne

Je passe la main dans mes cheveux
Tu te retournes un peu
Nos doigts s'effleurent
Au delà de ce décalage d'heures
Ton regard amical
Sur mes lèvres entrouvertes
Instille une ombre tropical
e
Sidération discrète
En écho le sonnet symbolique
D'un parfum exotique

Décalage horaire
Nostalgie passagère
Elle revient toujours la portière
Claquer sur un hypothétique baiser
Le plan reste figé
Stop motion
Extrêmes émotions
Ô temps suspends ton vol
Comme si un stupide poème
Pouvait changer les rôles

Dans Avril 2021

Lettre à Eloïse

Par Le 09/04/2021

La blondeur de l'enfance, les blés mûrs, les fous rires en toute saison et puis l'orage dans ce ciel serein.
Aujourd'hui souffle un vent marin gris et englué de tous ces souvenirs d'insouciance. Pourtant le temps qu'il fait devient insignifiant, autant que toutes les autres anicroches du quotidien, ne reste qu'une question essentielle.
Belle enfant, je voudrais te promettre un avenir radieux et des ciels éclatants, des arcs-en-ciel joyeux après des pluies amères.
Je ne peux pas prier Dieu, cette entité infâme qui permet au malin de s'insinuer dans les plus jeunes corps et les plus pures âmes.
Il faut se résoudre à l'absurde de notre condition. Du sourire on passe aux larmes, des certitudes aux incohérences. Mais même aux petits matins sans soleil, l'espoir coule toujours dans les veines. L'espoir se reflète au fond de tes yeux, au fond de ceux qui t'accompagnent dans cette traversée tumultueuse. Un espoir en béton armé contre les doutes. Ces doutes qui ne jalonneront plus ta route, tu garderas la clairvoyance du cœur et ta vie deviendra plus douce.
Je me sens démunie pour t'exprimer toutes mes pensées, pour t'apporter un peu de réconfort, il reste ces quelques mots inscrits sur les lignes de nos mains.
Nos mains, petites surfaces de contact entre deux êtres, infime morceau d'humanité. Ma main, offerte . Elle est mouvement quand tout se fige autour, elle est geste pour essuyer les larmes, elle est velours pour un peu de tendresse, elle est signe pour aller plus loin,
Pas de destin, pas de sens qui précède l'existence, juste nos mains d'être humain tendues vers demain et nos cœurs qui t'accompagnent pour battre et se battre à tes côtés.

Dans Avril 2021

Stupéfiant !

Par Le 09/04/2021

Le cristal
C
hez Stendhal
S'amalgame
Une alchimie des âmes
Violence des fantasmes
Louise rougit
Julien sorry
Les mains s'enflamment
Métal en fusion
Heavy sensations


Stendhal
Dealait avec passion
De l'âme les poisons
Infâme crystal
Servitude soumission
Julien junkie
Dopé à l'ambition
Un System of a down
Mathilde à la petite cuillère
Se défonce à l'amer


Héroïnes stendhaliennes
Ecstase du dix-neuvième
Je me suis sevrée des drames
De la cristallisation des âmes
Une vie plus sereine
Sans hallucinogène
En cure de désintox
Pourtant des paradoxes
Je me shoote à la poésie
Me poudre de mots dits






 

Dans Avril 2021

Petite musique de nuit

Par Le 08/04/2021

Cette musique m'enveloppe de ses bras
Je m'y enfonce moelleusement
A l'heure des pourquoi
Langoureux balancements

Cette mélodie me fait vibrer
Elle pénètre tout mon être
A l'heure des peut-être
Oscillations indiscrètes

Ces notes me transportent
Je dérive dans un état second
A l'heure des feuilles mortes
Lascives ondulations

Cette corde de guitare
Me berce d'un souffle chaud
A l'heure des trop tard
Des paroles et des mots

Cette voix de cristal
Distille un air confidentiel
A l'heure des étoiles
Une étreinte passionnelle

Ce roulement de tambour
Révèle de vains accords
A l'heure des toujours
Abandon total des corps
 

Dans Avril 2021

Panurge et ses moutons

Par Le 07/04/2021

Quand tond-on ? demande tatie à tonton
On tond quand on ne distingue plus l'horizon, quand l'herbe cache les moutons
Ah et quand tond-on tes moutons tonton ?
Quand ils fileront du mauvais coton
Ah je croyais que les moutons filaient de la laine
On tend vers la laine mais c'est coton
Ah c'est un travail de longue haleine donc
Y'a des hauts et des bas
Ah des bas de laine, c'est ça ?
Tu me coupes l'herbe sous le pied
Ah revenons à nos moutons, quand tond-on ?

Quoi, l'herbe ou les moutons ?
Les deux, tonton
On tond quand on veut, quand on peut, pas quand il pleut
Ah oui parce que s'il pleut il faut rentrer ses blancs moutons
Tant qu'il n'y a pas de brebis galeuse ou de mouton noir
Pourquoi, t'as quelque chose contre les noirs, je savais pas
Mais absolument pas, là n'est pas la question, c'est une métaphore, une expression
Ah mais t'en connais des mots, tonton

En attendant Tonton a faim*
Et quand Tonton a faim*, qu'attend-on qu'on lui donne ?
Hé bien non, quand Tonton a faim*, on lui donne du son !

*http://www.facebook.com/fanfareaude/




 

Dans Avril 2021

Reine de Castille

Par Le 06/04/2021

Je dis Elsa
Il répond Louis
C'est déjà de la poésie
Le début d'un récit
Une correspondance
Rendez-vous évident
Sans concordance des temps


Je dis Elsa
Il dit poème
C'est déjà un je t'aime
Le prélude d'une romance
Une fatale attirance
Rencontre originelle
Sans accord au pluriel

Je dis Elsa
Il répond anagramme
C'est déjà trois fois Elsa
La fin en filigrane
Un choc par inadvertance
Intense collision

Sans conjonction de coordination


 

Dans Avril 2021

Du beau linge

Par Le 05/04/2021

Nous voilà dans de beaux draps
Je préfèrerais sans
Exaltation des sentiments
Plus besoin de vêtements
Même les dessous sont superflus
Quand la passion prend le dessus

Nous voilà dans le pétrin
Tout se mélange
Nos bouches nos doigts nos mains
On se déguste on se mange
Plus aucun tabou
Quand les sens sont sans dessus dessous

Nous voilà en mauvaise posture
Attention aux courbatures
Paroxysme des corps
Extastiques accords
Au-dessus en dessous
Le meilleur de nous