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Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

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Jour et nuit

Par Le 08/02/2011

Les jours ont rallongé. C'est remarquable? Avez-vous remarqué? C'est immanquable, ne le manquez pas. C'est incroyable, vous n'y croyez pas ? Le banquier suprême (suprême de dinde, mais bon tous les jours c'est lourd), celui qui tient les rênes, mais non pas le Père Noël (lui il m'écrit), l'autre celui qui ne me parle plus, nous aurait-il donné du rab, du temps en plus, des minutes gratos, non, même pas un forfait open, pas de minutes reportables, les minutes d'ennui, de dégoût, les minutes perdues, il s'en fiche lui . Encore une grande supercherie. Les jours rallongent mais le temps imparti reste le même, et moi je préfère la nuit.
La nuit, bien sûr tous les chats sont gris, mais les esprits aussi se grisent j'allais dire "de vin, de poésie..." mais c'est déjà pris et puis j'ai oublié le vers entier alors je me tais. C'est beau de l'air.
Quand la nuit tombe planent les ombres des poètes maudits. J'entends leurs cris, leurs maux écrits, les plaies ouvertes, le petit trou dans l'herbe verte. Ils se retrouvent sous les tilleuls des promenades pour quelques vers, verres d'absinthe ou de limonade. L'air est bon, ils n'ont plus peur de leurs démons. Mais ils n'écrivent plus, ils ont perdu leur plume et Pierrot de la Lune ne veut pas la leur prêter. C'est que bien sûr, ils ne sont pas au paradis, pardi.

Ding dong

Par Le 07/02/2011

Aujourd'hui, un e.mail de ma banque pour dire qu'elle compatit à ma situation de client spolié, mais que c'est ainsi, et parce qu'elle est polie, ne m'a pas dit vous êtes le dindon de cette farce organisée.
Et là l'espoir se rallume, le dindon non pas à tire d'ailes, ni en tire-bouchon, est-ce pour cela que l'on parle d'embouteillages quand les autos font tampon. J'essaie de me sevrer des parenthèses, mais c'est dur et déjà que je suis dispersée, éparpillée, je suis encore moins sûre de m'y retrouver. 
Le dindon a chanté. Gloutonnement, un gloussement, un glougloutage guttural. Un cri à travers les âges, ouvrant les portes des cages, libérant les pensées volages.
Le pauvre banquier, gris rabougri fait son métier, il suit sa route, sa banque route, il compte ses sous, il en a beaucoup, ouh ouh ouh, la nuit il fait le hibou hou hou hou, il en a tellement à compter qu'il ne peut plus s'arrêter, sa femme elle est chouette, elle est banquette, elle s'allonge toute la journée, parfois elle fait une blanquette puis va se recoucher. (Y'a pas de vice caché, mais les parenthèses peux pas m'en empêcher, j'en mets qu'une, faut y aller progressivement.
Je suis contente, j'ai retrouvé mon dindon, retournez-y si vous n'avez pas encore visité ce fabuleux cirque Rasposo http://rasposo.net ( dans le courrier des lecteurs, y'a mon grain de folie de spectateur, je ne perçois pas de commission, c'est pas comme quelqu'un d'une autre profession.)
Ma banque a fermé hier, mon banquier a rencontré une banquière, il a largué sa banquette, il ne la trouvait plus chouette, a pris la route pour la banquise, il ira carotter des glaçons, jouer au bandit manchot, et faire le pingouin plus loin. Il a eu raison car au rythme où allait son entreprise, je pensais bien à une délocalisation, pour encaisser ses chèques quoi de mieux qu'une banque tchèque.

Un dindon avisé vaut une vie de banquier.

Ainsi parlait il

Par Le 06/02/2011

Zoroastrien comme chacun le sait vient de Zarathoustra, celui qui parlait ainsi, et donna le zoroastrisme, religion dualiste fondée par le sus-cité et professée de nos jours par les parsis. Voir itou manichéisme et mazdéisme, mais pour ce dernier vous êtes déjà au courant. D'où l'intérêt de lire ce blog quotidiennement.

Peut-on appréhender le monde de cette manière? (Jusque là tout était très sérieux, mais une plaque de verglas sur un chemin pentu me fait chaque fois dévier de ma trajectoire) 
"La guitare en bandoulière en regardant pousser le lierre". B.Biolay sur ma platine CD, sussure à mon oreille des mots à nul autre pareil, et me voilà détournée de mes philosophiques pensées.
B.B exactly like me. Mais lui il tourne en rond sur un CD en faisant des ronds, des gros billets. Moi, je ne tourne pas rond dans ma maison, débloguant des billets abscons, bavant des ronds de chapeau pour aligner trois mots.
Bi initial Bi, initial Bi, initials Bi Bi, ce sera tout pour aujourd'hui. Il m'a mis le moral à Zoro, c'est ainsi, Zara l'a dit.

Mazdéen

Par Le 05/02/2011

Revenons à nos mazdéens, mazdéennes. Ce ne sont pas des utilisateurs de piles, pas plus que des conducteurs de voitures japonaises. Sont-ils kamikazes? L'histoire ne le dit pas. Alors le mazdéisme quésako?
" Religion zoroastrienne de l'Iran antique, encore pratiquée par les Guèbres et les Parsis." A replacer dans les dîners en ville, cela fera toujours son effet.
Zoroastrien, m'entraîne, vous vous en doutez vers des terrains divaguants, régions inexplorées d'une signification inconnue.
Rusé comme un astre le mazdéen ? Un peu trop simpliste à mon humble avis d'étynéologiste. Non.
Zoroastrien vient de rien comme son nom l'indique et de Zoroast, célèbre nomade tombé dans l'oubli depuis l'apparition des dromadaires dans le désert. Il vivait sans embêter personne dans son coin de terre ensablée, un troupeau de chèvres, une femme et une poignée d'enfant suffisaient à son bonheur. La nuit il regardait les étoiles, les trouvait brillantes. Le jour il nomadait (pas fou le gars, (de l'anglais to be not mad)) à droite à gauche, échangeant fromage de chèvre contre blé dur, le reste au soin de votre imagination. Lors de ses arrêts dans les oasis de vacances, il passionnait les autres tribus par ses histoires fabuleuses, peuplées de créatures venues des royaumes de Tout et de Rien. Les Tout avaient tout, les Riens n'avaient rien mais vivaient heureux. Vous devinez la suite, les Tout arrivèrent avec des hordes de dromadaires, vantant à tout va les mérites de leurs montures. Les Riens voulurent chacun en posséder un, ce qui sema bien sûr la zizanie dans tout le royaume.
Ils s'entretuèrent, s'égorgèrent, se lapidèrent, dilapidèrent, s'éparpillèrent tant qu'il n'en resta plus rien.
Et ce qui n'était qu'une légende ancestrale se réalisa bientôt dans le petit monde de Zoroast. Certains y virent une prophétie et vénérèrent Zoroast sans limite, préférant vivre au Royaume de Rien avec peu, qu'au Royaume de Tout avec rien. La plupart furent anéantis (accord sylleptique parce que j'ai envie), les survivants durent redoubler de précautions pour pratiquer leur culte, ils le firent sans bruit, continuant à avancer dans le désert toujours fidèles à leurs idées. D'où le nom de mazdéen de l'ancien perse "mazda" signifiant sage et ça c'est vrai, c'est Bob qui l'a dit.

Chloé

Par Le 05/02/2011

Chose promise...pas encore acquise...je vous avais parlé de Chloé, la voici, la voilà, ma muse ou ma miouse quand ça m'amiouse (et oui il faut suivre, sinon on perd le fil de mes pensées déjà très décousues, et toujours ces fichues parenthèses).

Chloé est née de l'inspiration d'une bulle de savon, espiègle ingénue, Chloé, fée apparue par enchantement au clair d'une plume.
Chloé en couleur pour les jours de rimes avec espoir, Chloé toute en noir quand les pleurs n'en peuvant plus de pleuvoir.
Chloé nuancée pour écrire une pensée, un songe insensé, les rêves les plus fous.
Pour ne rien dire du tout.

Chloé n'est pas contrariante mais il ne faut pas la contrarier, elle n'est pas contraignante, il ne faut pas la contraigner (Robert est d'accord), pas non plus contondante, ni contondée, contingente oui, pas contingée, concertante et concertée, concernante, concernée, conciliante bien sûr, absolument pas conciliée, puis aussi concordante pas du tout concordée ( ne vole qu'en bulle de savon), condensée mais pas condescendante, confessante, jamais confessée, confidente, congruente, conjuguante, consacrée, confiante, confiée, conséquente, consolante, consolée, concluante, concluée.

 

Robert

Par Le 04/02/2011

Pendant que j'écrivais le billet précédent, Robert couché à côté de moi, ne disait rien , n'en pensait pas moins et révisait ses M. Et voilà que mes yeux se portent sur un mot inconnu. Je ne pouvais le garder pour moi, je tenais à vous en faire part dans l'instant.

Connaissez vous la signification de mazdéen, mazdéenne ? 
Non, mais vous avez la vague idée d'être bientôt renseigné.
Mazdéen, mazdéenne: relatif au mazdéisme.

Sacré farceur ce Robert !

Allez à demain ou à hier, selon si vous lisez à l'endroit ou à l'envers.

Annonce

Par Le 04/02/2011

A la demande générale, un véritable plébiscite, j'ai réactivé les commentaires en bas des pages "poèmes". N'oubliez pas d'inscrire le code dans la case prévue à cet effet, sans espace, sinon ça ne marche pas. Que ceux qui se reconnaissent lèvent le doigt, puis pensent à le reposer pour cliquer sur envoi !
A tout à l'heure pour le billet du jour, je ne saurais bien évidemment me contenter de cette annonce pratique, sans une once de poésie, un brin de folie. Quoique, en cherchant un peu, les messages à mots sages doivent pouvoir se transformer. Devenir moussage en faisant des bulles de savon (il faudra que je vous présente Chloé, demain peut-être), massage des corps délassés, étendus, face à l'océan déchaîné, soleil et gris de Janvier, meuh sages dans les prés, quand les vaches sont couchées, miss sages dans les pages glacées des magazines écervelés, mue sage quand la métamorphose s'opère en silence. Métissage enfin des mots sans frontière pour reprendre le thème d'hier.
En y réfléchissant bien, dit le miroir, les mots peuvent faire la guerre, les mots peuvent tuer, les mots assassins, meurtriers, Jack l'Eventreur dans les rues de Londres, le mot couteau à la main terrifie la population, un kamikaze à bord d'un avion teste le mot gravitation, ground zero, zéro gravier en lévitation. D'après Robert (un de mes meilleurs amis), kamikaze vient du mot japonais "vent divin", à méditer en buvant un verre di vin.  
Quant aux maudits, maux dits, mots sad, service secret, c'est une autre histoire, je m'égare, retour à la gare en TGV. Tiens voilà aussi motif (chez le coiffeur) à disserter, les sigles envahisseurs, mais il n'est plus l'heure.

Words

Par Le 03/02/2011

Le lundi c'est poésie, le jeudi c'est conversation anglaise. Langue de Shakespeare donc, dans laquelle je me suis essayée à quelques rimes, car la poésie finalement c'est une question de rythme, de mélodie. Quand les mots chantent dans la tête qu'importe leur origine. J'aime bien employer des mots étrangers, (emploi cependant limité à l'anglais et à l'espagnol), enrichissement et non sacrilège, mais ceci est mon avis très personnel sur la question. Les mots n'ont pas de frontières, ils sont des mots, des lettres assemblées, ont-ils choisi de naître français, chinois, dialecte pygmée, polonais ?  Les mots se feraient-ils la guerre, certains se sentiraient-ils supérieurs par la couleur de leur prononciation, la puissance de leur signification?
Finalement nous les emprisonnons à coup de règles de grammaire et de conjugaison, nous étudions leur disposition, sujet, verbe, complèment, attribut, epithète, les leçons rébarbatives, alors que les mots dans la tête se dispersent. Qu'ils rêvent de s'évader, prendre la poudre d'escampette. S'escamper, verbe du 1er groupe bien connu en Occitanie, la poudre d'escampette c'est joli. Une poudre magique pour disparaître, s'éloigner de ces classes surchauffées, de ces élèves démotivés. Démotivés, je ne l'ai même pas fait exprès, il est venu tout seul, pour bien exprimer ce que je voulais dire. Démotiver: enlever les mots, les esquiver (uniquement dans mon dictionnaire personnel, Robert dit autre chose, mais d'un accord tacite on ne se contredit jamais).
Mais me direz-vous, il est nécessaire d'avoir des règles sinon personne ne se comprendrait.
Se comprend-t- on de toute façon ? Anyway, can you understand me if I write ainsi ?

 

  

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