Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Dans Mars 2024

Revivre, revoir

Par Le 28/03/2024

Les souvenirs 
Souvenirs se souviennent 
Les souvenirs
Hirondelles reviennent 
A tire d'aile
Tourbillonnent dans le ciel
Un air léger 
Des ariettes anciennes 
Telles des pâquerettes
Les souvenirs reviennent
Reviennent
Un autre printemps
Hirondelles ballet
Le ciel clément
S'éclaire d'envies nouvelles
Les souvenirs soulèvent
Soulèvent
Des aigrettes à souffler
Des souhaits des souhaits
Hirondelles élancées
Le rythme lent
De la feuille virevoltant
Les souvenirs
En passant se transforment
Parfois l'avant
N'a plus les mêmes formes
Mais le présent revit avec le sourire
Les visions d'antan
Un bouton de pâquerette
A tire d'aile
Le vol d'une hirondelle 

 

 

Dans Mars 2024

Mémoire de jeunes filles

Par Le 27/03/2024

Nous étions
Des jeunes filles
En apparences bien rangées
Pleines d'espoir
De fureur de vivre
Hypersensibles, passionnées 
Et parfois même écorchées 

Nous avions 
Des rêves d'Amérique
De grands espaces
De liberté
Quelques questions métaphysiques
Des fous rires inoubliables 
Des illusions démesurées

Nous aimions
Le désordre, le chocolat
Philosopher dans l'air du temps
Par dessus tout le cinéma 
Les héroïnes littéraires
Les poètes maudits
Et les musiciens en colère 

Nous contemplions
Les paysages romantiques
Feuilles mortes
Arbres dénudés 
Ciels de novembre tourmentés
Quand le vent souffle sur la plaine
Dans un tourbillon déchaîné 

Qu'est devenu 
Le feu sacré et bouillonnant
De nos quinze ans ?
Il se consume à l'intérieur
Sans rien perdre de sa ferveur
Il lui suffit d'une étincelle
Pour rallumer mille chandelles

Qu'est devenu
Le feu sacré et bouillonnant
De nos quinze ans ?
Il se ranime avec bonheur
Après toutes ces années
Nous sommes toujours
Des jeunes filles de cœur 

Pleines d'espoir
Et de fureur de vivre 
Rêvant de grands espaces
De liberté
Nous gardons à l'intérieur
Le feu sacré et bouillonnant 
De notre quinze ans 

 

 

 

 

Dans Mars 2024

Évidance

Par Le 26/03/2024


Cadence
Les corps dansent
Distance
Ou rapprochement 
L'émouvant
Mouvement
D'un corps
En musique
En silence
Accords

 

Cadence
Les corps pensent
Etre seul
Être ensemble
Mouvements
Du corps 
Langage intense
Évidence
Décor 

Cadence
Les corps dansent 
S'immobilisent
Puis s'élancent
L'énergie
Du mouvement
Des corps
La puissance
La cadence
Encore

 

Dans Mars 2024

Aujourd'hui peut-être

Par Le 25/03/2024

Aujourd'hui c'est la journée de la procrastination, ce serait plus logique que ce soit demain. Mais soit, procrastinons aujourd'hui s'il le faut. 
Ceci dit je ne pouvais pas remettre à demain l'avion que j'ai pris aujourd'hui. Le mardi il ne part pas d'où j'étais pour aller où je suis.
En revanche la pluie est venue à bout de mes velléités bricolo-jardinistiques. Demain il pleuvra aussi, la corvée sera repoussée sine die, si Dieu veut. 
Sinon je ne repousse jamais à deux mains ce qui se savoure dans l'instant, une tasse de thé dans un salon anglais, fine porcelaine, petits biscuits. Je ne remets jamais à demain ce que je peux manger aujourd'hui ce que je ferais peut-être mieux de remettre à plus loin, c'est souvent ce que j'écris.
Pourtant plus je vieillis plus je me bonifie concernant le report des tâches prévues. Une conscience exacerbée de ce qui est, de ce qui n'est plus et de ce qui ne sera peut-être jamais 

Dans Mars 2024

Sans article

Par Le 24/03/2024

Marcher trottoir
Fouler pavé
Pleuvoir mars
En giboulées
Parler anglais
Néerlandais
Visiter bibliothèque
Livres brûlés 
Rebâtie deux fois
Après bombardements 
Monter beffroi
Panorama
Marcher lentement
Béguinage flamand
Prendre thé
Se réchauffer
Puis prendre train
Rentrer

 

Dans Mars 2024

Plat pays ?

Par Le 23/03/2024

En Wallonie
Le paysage est walloné
Et les wallons
Par les dimanches ensoleillés
Vont se promener

En Wallonie
La circulation est fluide
Pas de bouchon
Une boutade à deux sous
Pour une ville sans dessus dessous

En Wallonie
Le temps est gris
Les façades aussi
Mais pour se mettre en joie
Une gaufre et un café liégeois 

 

 

Dans Mars 2024

Voyageurs

Par Le 22/03/2024

 

Dans les grands aéroports
Les corps courent
Se déplacent prestement
Se bousculent, agacés 
Ils sont pressés
Partent-ils
Pour un aller, un retour ?
Vers où ?

Dans les petits aéroports
Les corps attendent
Ils ne courent pas
Ils peuvent avancer d'un pas lent
Que font-ils de ce temps ?
La plupart se concentrent sur leur téléphone 
Quelques uns lisent, un roman, un journal
D'autres ne font rien
Un homme croque dans une pomme 

Puis l'oiseau de fer
Les envolera dans les airs
Au-dessus des nuages
Vu de là-haut
Le monde est ridicule 
L'occasion
De prendre un peu de recul
Avant de redescendre
Et de poursuivre le cours de sa vie
De ses méandres 

 

 

Dans Mars 2024

Digression

Par Le 21/03/2024

 

Le mot zigzag tergiverse
Et le mot tergiverse zigzague 
De détour en detour il n'en finit pas de s'éloigner de son but
La rosalie est un vélo rigolo
Le pédalo est un vélo sur l'eau
Le zigzag tergiverse en rosalie
Tandis que tergiverse fait des zigzags sur l'eau 
Mouvement de la jambe en avant
Coup de pouet pouet en rosalie
Des ronds dans l'eau en pédalo
Le zigzag est sans cesse détourné de son but
Tel Zadig qui n'en finit pas de poursuivre sa destinée
Zadig zigzague du côté de Babylone
Il tergiverse aux confins de la Perse
Tout ceci pour finir empaqueté
Une enseigne lumineuse
Une marque d'habits
Alors pourquoi ne pas tergiverser en pédalo 
Zigzaguer en rosalie
Ces vélos rigolos
Qui s'éloignent sans bruit
Sans atteindre leur but
Tant pis 

 

 

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