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Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Chut

Par Le 23/01/2011

Dieu ne me parle plus. Il ne m'a même pas lu. Peut-être que Dieu ne m'aime plus. Je suis déchue, j'ai chu de mon piédestal, Dieu a bien d'autres vestales, d'autres vassales dans son dédale de salles, de vestibules. Je suis au Paradis perdu, des oeufs, du lait, du sucre, bien fouetter puis faire frire dans du beurre ou de la margarine. Le paradis perdu n'est pas du pain égaré, émietté, le Petit Poucet, Hansel et Gretel, du pain d'épice dans la forêt, les contes supplices des bonnes nuits. Des mochemars. Parents indignes. Laissez rêver les enfants. Let them dream, en anglais parce que ça rime.

Dieu s'est tu. Parce que je lui ai dit tu ? Peut-être a-t-il des soucis, j'entends au loin Jésus...crie. (j'irai crâmer dans les flammes amères de l'enfer des mots tordus, tant pus)

Ca ne tourne pas rond

Par Le 21/01/2011

Il semblerait que mon blog ne tourne pas rond. Non. Il a des envies d'évasion. Peut-être est-il grippé, un méchant rhume de cerveau ? Pour soigner un rhume qui ne tourne pas rond, un rhum, un rhum avec de l'arôme, c'est bien connu à Rome. Rome, les cloches, l'église, et revoilà Dieu qui se rappelle à mon bon souvenir. Cela commence à devenir inquiétant. Que lui ai-je fait au Bon Dieu ? Et il se remet à me parler en plus.
"-Moi c'est mon globe qui ne tourne pas rond. Non, non.
-Oui, mais là, moi, je n'ai pas de solution, chacun ses moutons. Vous, enfin toi, tes brebis égarées, moi, mes mots débridés qui jouent à saute-mouton.
-Une toute petite idée, je suis à cours d'inspiration.
-J'en ai bien trouvé une, un jour au creux de la nuit, dans le creux de mon lit, mais elle s'est enfuie.
-C'est dommage.
-Tu l'as dit !
-N'hésite pas à me sonner si elle revient te visiter. 3 Pater, 2 Ave Maria, je serai là.
-A une condition, à la place des Pater-Maria, 3 poèmes de Boris Vian, 2 de Louis Aragon.
-Tu vois bien que mon globe ne tourne pas rond.

Atchoum, il me laisse à nouveau dans le courant d'air, malgré l'écriteau en lettres capitales, Dieu n'exauce vraiment pas toutes les prières.  

A dieu

Par Le 20/01/2011

Dieu ne croît pas en moi, il se fait tout petit sur sa croix, sans doute sait-il que je ne crois pas en lui. Ce n'est pas lui sur la croix me direz-vous, c'est son fils. Avec des fils on fait aussi du point de croix, mais ne blasphémons pas.
De toute façon, Dieu ne croit pas non plus en moi, il me l'a laissé croire lors de notre dernière entrevue, dans sa bonté divine, ne m'a cependant pas condamnée au purgatoire.
"-Et d'où te viendrais cette idée de Dieu, d'un tout puissant, d'une entité supérieure si je n'avais jamais existé ?
-Heu je ne sais moi, de l'insondable noirceur de la Voie Lactée.
-La Voie Lactée n'est pas noire, elle est éclairée.
-Si vous le dites. L'idée de Dieu... parce qu'il y a des églises, des cloches, Pâques, Noël, tout ça.
-Je me disais bien..., c'est comme Oui-Oui avec son grelot, beaucoup de bruit, peu de mots.
-Bon mais alors, donnez moi une preuve de votre existence
-Tous pareils ! Les enfants ont chaque année une preuve de l'existence du Père Noël, une multitude de cadeaux au pied du sapin, est-il pour autant réel ?
-Un point pour toi (un point de croix?), si tu permets qu'on se tutoie.
-Ce n'est pas tout, j'ai du travail en retard, on me prie de toutes parts.
-On vous prie de quoi ?"

Il était déjà parti, me laissant sans réponse dans le courant d'air, il était pourtant écrit "Prière de fermer la porte en sortant."

Pleine Lune

Par Le 18/01/2011

C'est une nuit de pleine Lune, peut-être allons nous voir un zoizeau s'y poser.
Peut-être que ma petit idée va revenir dans le creux de mon oreiller, que mes bonnes résolutions vont s'estomper, que la lumière va s'éteindre, que les haïkus auront vingt pieds, que je vais souhaiter frénétiquement la Bonne Année, que mon humeur vagabondera de la Réunion à Tahiti, que je ferai une vraie galette des rois en divaguant sur le temps de cuisson des coquillettes, puis peut-être qu'en cliquant sur la case "amis" du manager de site, je verrai le compteur à 10 000.
Tout ça pour voir si vous suivez.

Les zoizeaux

Par Le 17/01/2011

Est-ce-que les oiseaux volent jusqu'à la Lune ?
Non mon petit garçon, ils volent dans l'air, dans l'atmosphère, dans les nuages mais pas jusqu'à la Lune.
Pourquoi, parce qu'ils ont pas envie ?
Je ne sais pas, peut-être que c'est pour ça. Ils n'ont pas envie alors ils n'y vont pas. Ou alors ils ont envie et ne peuvent pas, ou bien ils y vont et on ne le sait pas.
Et ils font comment pour y aller s'ils y vont et qu'on ne le sait pas ?
Ils volent, je suppose.
Ils ne prennent pas une fusée ? Ca y irait plus vite.
Ca se peut, des zoizonautes décollent de Baïkonour (ils parlent déjà russe, c'est plus facile pour eux), alunissent à la tombée du jour, repartent pour Cap Canaveral, auraient fait un détour par le carnaval de Rio, mais trop d'eau, alors ils vont voir un gourou à Kourou, puis reviennent atterrir dans le jardin. Et vous où allez vous demain?

Lumière

Par Le 16/01/2011

J'ai laissé traîner la lumière, dans le couloir sombre. Pourtant la lumière ne traîne pas, elle va à toute vitesse, à la vitesse de la lumière. Mais là elle traînait, toute seule, sans personne à éclairer. Elle se consumait, inutile. L'obscurité s'impatientait: "je me languis du noir, je n'en peux plus de cette clarté, laissez mes monstres réapparaître dans le couloir."
La lumière se fatiguait: "pourquoi briller sans but, gaspiller ses forces, je n'aime pas stagner, j'aime les va-et-vient, l'agitation, voir du monde, scintiller avec utilité. Là, je suis perdue dans ce morne couloir."
Alors elle s'est mise à clignoter, à émettre un sifflement à peine perceptible. Les monstres d'ombre se redessinaient sur les murs par intermittence.
Elle était pourtant jeune cette lumière, estampillée 30 000 heures de vie, économie d'énergie, planète verte, tutti quanti.
Elle s'est éteinte dans un dernier soupir, une ultime étincelle. Le couloir s'est repeuplé de formes terrifiantes.
Demain ma lumière s'envolera pour le paradis du recyclage, si je la retrouve emballée dans du carton recyclé, je la reprendrai, mais cette fois je ne la laisserai pas traîner.

Haïku

Par Le 15/01/2011

Haïku: poème japonais en dix-sept syllabes (5-7-5), ayant pour sujet la nature, les saisons

Dans le ciel bleu gris
Les arbres à l'encre de Chine
Juste avant la nuit

                                                   Crépuscule d'hiver
                                                   Le vent fuit dans les roseaux
                                                   Clapotis de l'eau

Une fine gelée
Lueur rosée de l'aurore
La terre figée dort

Vraiment

Par Le 14/01/2011

Un vrai soleil, dans un vrai ciel bleu, pas une "Histoire de faussaire" (cf Brassens). De vrais couleurs, pas des retouches Photoshop, pas des couleurs LED, Megapixels, du jaune, du bleu, bien réels.
Il se trouve que je n'aime ni le jaune ni le bleu, que je n'aime pas non plus l'emploi abusif du mot "vrai". Pourquoi l'écrire alors ? Parce que je me pose de fausses questions, avec un point d'interrogation à l'envers, comme en espagnol. Qu'est-ce qu'une vraie question ? Celle-ci en fait-elle partie ? Comment inverse-t-on le point d'interrogation sur un clavier de PC ?

A 8 ans, je croyais que les faux tableaux étaient de Maître Zaumur dans "Histoire de Faussaire", c'étaient simplement de faux tableaux de maîtres aux murs, c'est dur la vraie vie.