Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

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Dans Mars 2011

Interligne

Par Le 03/03/2011

Page blanche ou rue Blanche. Blanche robe des mariées, pics enneigés, dessert garni de Chantilly, désert de glace, tulle bouffant à l'opéra, fleur de magnolia, accusé innocenté, blanchi sur le quai de Javel, aube des communiantes, écume moutonnante, sable fin des plages tropicales, première tenue de bal, voiles des bateaux sur l'océan, couleurs des aurores boréales, plaine de Sibérie, longues terres de Gobi, meringues édulcorées, simple feuille de papier, nuits d'insomnie, vin pétillant, pierres d'église à Montmartre, lumières des théâtres, silence dans la discussion, mousse de savon, pièce sur l'échiquier, porcelaine ébréchée, touche d'ivoire du piano, craie sur le tableau, contraire du noir, part intime du manichéisme, le yang ou le yin ?   

Dans Mars 2011

Il faut suivre

Par Le 02/03/2011

Je renonce aux leçons d'orthographe, de grammaire et de conjugaison. Finalement quand "on sait baigné", il y a peut-être moins de chance de pouvoir se noyer , et si on s'est beignet aux pommes c'est beaucoup plus gourmand que de l'eau chlorée ou de l'eau salée. 
Le verbe être et le verbe avoir iront voir ailleurs si j'y suis, si je n'y suis pas ils reviendront, ou ils suivront qui ils voudront. Si j'étais le verbe suivre est-ce que je dirais je suis suis, ainsi que si j'étais poudre noire dans une cheminée. Je suis de la suie à la trace, je suis suie et retournerai poussière, j'essuie de la suie sur les plateaux de verre.
J'ai suivi mon idée et voilà où cela m'a menée !
 

Dans Mars 2011

Qu' S C ?

Par Le 01/03/2011

Le Se et le Ce, le Son et le Sont pour une autre leçon.
Ce n'est pas si compliqué, le Se sert à se servir d'un verbe. Exemple: elle se baigne, ou au passé composé elle s'est baignée et non pas elle sait baignée ou beignet aux pommes tant qu'on y est.
Donc le pou, sans X, s'était assis, un S et pas un C à s'était. C'était un pou un peu fou qui mangeait un chou, là c'est un C, il remplace cela était. Oui mais là aussi il est devant un verbe, oui mais on ne peut pas le remplacer par une autre personne, alors qu'on peut dire je me suis baignée au chocolat. Maman tu débloques, je me suis baignée au chocolat, cela ne veut rien dire. Je sais (un S ou un C?). Bon, compris? Si Se peut devenir Me, c'est S, s'il ne peut pas c'est C.
Ce n'est pas vraiment clair tes explications, il faut se lever de bonne heure pour comprendre la leçon.
Bravo pour le Ce et le Se, ce sont les bons!

Mais pour le Son et le Sont, on attendra une prochaine leçon sinon vous allez tout vous mélanger et vous deviendrez bêtes à manger du son !
Allez pour vous donner du courage je vais vous préparer un cocktail maison, une bonne boisson!

Pour clôturer la question, Roman qui a tout très bien compris, rajoute"si la phrase est au féminin il faut la mettre au singulier"
Heureusement que je n'ai pas choisi de travailler dans la Nationale Education!

Hou-hou

Par Le 28/02/2011

Suite au commentaire laissé aujourd'hui dans le billet du blog du 12/02 par une certaine Charlotte: cette histoire de pou et de chou, un petit bijou dans mon motager, mais attention parfois les mots peuvent se fâcher si on ne prend pas soin de les bêcher. Il faut passer et repasser dans les allées de la conjugaison, remuer la terre de la grammaire, désherber les fautes d'orthographe...sans jamais se décourager, les mots savent pardonner. Le plus important au bout du compte, c'est de les faire vivre, leur donner du mouvement, mélanger les lettres, s'amuser, faire joujou...et l'occasion de se rappeler une leçon...

Le pluriel des noms en -OU: tous les noms en -OU prennent un S au pluriel sauf, bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou qui prennent un X. Oui mais au singulier, mes enfants, point de S point de X, juste le -OU.
Hou hou disent les hiboux ça c'est chouette. Bon celle là, Maman, tu nous l'a déjà faite. Je sais mes petits choux, c'est (avec un C) que je ne peux pas me renouveler aussi souvent que je le voudrais. Avec tout ce que je fais dans la journée, le soir je suis sur les rotules. C'est (toujours un C) quoi les rotules? Les genoux, enfin l'articulation à l'intérieur. Et ça fait mal ? Non c'est (C) une façon de parler, comme quand (avec un D) je dis que vous êtes la prunelle de mes yeux. Et ça C'est quoi ? C'est que vous êtes plus précieux que tout. Plus précieux que tous les bijoux? Exactement. Plus précieux que tous les joujoux de tous les enfants? Précisément. 
Maintenant c'est l'heure du bain, un bon shampooing et après on passe le peigne fin pour voir s'il n'y a pas des poux s'amusant à chercher des fautes d'orthographe sur vos jolis cailloux !

Demain nous reverrons le S et le C.

 

 

Dimanche à Paris

Par Le 27/02/2011

Est-ce-que le Dimanche, rue Blanche, les chats sont gris à Paris?
Est-ce-que les chats gris, rue Blanche, passent leur Dimanche à Paris?
Est-ce-que le Dimanche, les chats gris sont rue Blanche à Paris?
Est-ce-que rue Blanche, les chats sont gris, le Dimanche à Paris?
Et que pensez-vous des souris de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie le lundi à Paris ?
Et des renards de la cité Dupetit-Thouars le mardi à Paris?
Des porcs-épics de la rue Lepic le mercredi à Paris
...et si le coeur vous en dit vous pouvez continuer, j'ai maintenant d'autres chats à fouetter!    

Instantané

Par Le 26/02/2011

A l'heure du thé, du thé au gingembre, des couleurs nacrées et des senteurs d'ambre. J'aime les instants.
La fumée s'échappant de la tasse ébréchée. Je n'arrive pas à garder les tasses intactes, elles me glissent des mains ou éclatent sous l'eau trop bouillante. Frémissante serait mieux mais je n'ai que deux mains, que deux yeux, et l'eau bout parfois plus vite que la musique.
Les instants. Déjà passés. L'instant est insaisissable, le temps d'y penser, il entre dans le passé, la mémoire et l'oubli. L'instant , de la buée sur les vitres surchauffées, un bonhomme dessiné, un peu d'air frais, le bonhomme disparaît.
Veillons sur les instants précieux de nos jours, de nos nuits. Notre instant imparti.
Qu'advient-il de tous les autres? Les instants et les humains privés de ce luxe. Ce luxe d'être instant, ce luxe de se sentir humain, de les mettre en lien. Etre humain et conscient de la durée de l'instant.
Ecrire de la poésie est un luxe, survivre une nécessité, un drame.
Boire du thé au gingembre est un privilège, connaître les senteurs de l'ambre, et voir se dessiner les couleurs nacrées de l' instant s'inscrit dans le florilège du temps.

Rue Blanche

Par Le 25/02/2011

Un logo sur ma barre d'outils, Paris 12°, un nuage gris, de la pluie. Je n'ai pas vérifié la véracité de l'information, je me questionne rarement sur la météo à venir. Je vois au fur et à mesure du temps qui passe le temps qu'il fait. Mais voilà, c'est un sujet dont on ne peut se priver, la preuve en est. Quand on n'a rien à raconter, forcément on évoque les éléments, c'est aussi un exutoire discret pour exprimer une insatisfaction permanente, " Un vent de tous les diables, à décorner les boeufs" (ou les cocus si on pense qu'ils en sont nantis), "Y en a marre de cette pluie", alors que deux jours avant on s'alarmait "d'une sécheresse désastreuse", et puis "Quelle chaleur! Je n'en dors plus de la nuit", alors qu'on s'est plaint tout l'hiver du gel et de la pluie.
Alors que Google soit averti, je me fous du temps qu'il va faire, pas la peine de m'allécher avec des propositions de météo en temps réel sur une zone déterminée. S'il pleut, on ouvrira les parapluies, si le soleil est là on les refermera, s'il neige, on fera de la luge, s'il déluge, les eaux nous engloutiront, et s'il repleut encore nous rentrerons nos blancs moutons.

Rue Blanche, un Dimanche, nous déjeûnerons, dans le ciel, il y aura des moutons
Rue Blanche, un Lundi, nous grignoterons, dans l'air, des brins d'inspiration
Rue Blanche, un Mardi, nous dînerons, dans la rue, des fleurs de coton
Rue Blanche, un Mercredi, nous goûterons, dans le bruit des papiers de bonbons
Rue Blanche, un Jeudi, nous boirons et nous arrêterons le temps, nous oublierons le temps qu'il fait et jusqu'au Dimanche suivant nous divaguerons dans les rues intemporelles de Paris la Belle.

Pianotage

Par Le 24/02/2011

Le piano pianote, il frappe quelques notes, tiens on frappe à la porte. C'est vous qui jouez? Non c'est mon piano, moi je suis trop sérieux pour jouer. Pourriez vous dire à votre piano de la mettre en sourdine? Là, il fait sa Gymnopédie quotidienne, c'est le médecin qui le lui a prescrit, après je transmettrai, mais je ne sais pas s'il sera d'accord. En principe, il devrait l'être, bon merci quand même.

Le piano pianote, pianote, toc toc toc à la porte. Une question, le Boléro il l'a trouvé où votre piano, j'en cherche un pour une soirée habillée et je ne sais pas où en trouver. Je crois que c'est chez Ravel, quartier Bastille ou Opéra. Très bien j'irai voir demain. Et dites lui de ne pas oublier la sourdine. Je ne voudrais pas qu'il m'envoie valser.

Le piano pianote, pianote, pianote, pom, pom, pom, pom, encore la porte. Cela fait deux Nuits que votre piano joue sa Petite Musique, et il n'a toujours pas trouvé la sourdine, je ne veux pas devenir sourde comme Ludwig. Bon allez qu'il baisse le volume une fois pour toute et on n'en parle plus. Au fait, je suis allée faire un tour dans le 9ème et on m'a dit non, pas de Boléro que du Beethoven.  

Le piano pianote, pianote, pianote, pianote, boum boum boum boum contre la pore. Dites à votre fichu piano d'arrêter ces notes, j'ai des marteaux qui martèlent dans la cervelle. C'est que je ne fais pas ce que je veux avec mon piano. Je ne veux rien savoir, sinon je reviens avec une scie. Une Si Do Ré ? Non mais il se moque de moi ce malotru là. Tu vas voir ce que je vais en faire de ton piano, des planches et des Rameaux. Vous ne voulez plus de Boléro? Non j'ai raté ma soirée, cela fait une semaine que votre piano m'empêche de dormir. Et bien alors vous auriez dû sortir!

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