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Blog

Un blog pour mes "déblogages" cérébraux. La vision de  mon petit globe quotidien, le monde dans lequel j'évolue, fait des faits de saison (divers, d'été, etc...), agrémenté d'un soupçon de poésie, d'une note de dérision et d'un grain de non sens.
Pas de grandes théories philosophiques, d'analyses socio-politiques, d'hypothétiques avis intellectuels.
Juste les petits riens du temps qui passe, ce temps imparti dans un espace défini.
Vos avis m'intéressent, laissez-moi vos commentaires, ce qui vous fait fondre, vous fait vous morfondre, venez "débloguez" avec moi...à tout de suite...

 

P.S: dans le menu vertical vous retrouverez les derniers billets du blog, ainsi que tous les autres dans la rubrique blog du menu horizontal

Dans Juin 2011

Réflectivité

Par Le 11/06/2011

Petites réflexions du jour :

-pas plus bête qu’une mouche, au lieu de voler librement dans les airs, elles rentrent dans les maisons pour se faire taper dessus avec des ustensiles destinés à cet usage

-le loup au fond des bois mange une pizza à la chèvre de Mr Seguin

-aujourd’hui je dis marci au lieu de merci parce que samedi
-demain dimanche de pelle à gâteau

-un gars tôt est sorti faire du vélo, il a pris une gamelle, il s’est râpé les genoux comme du parmesan dans le pistou

-d’autres m’ont traversée la cervelle mais sont parties à tire d’ailes, profitant des vacuités de l’organe sus-cité (sus-cité=cité plus haut pour ceux qui n’ont pas même dictionnaire que moi)

Dans Juin 2011

Cendrillon

Par Le 10/06/2011

Il est presque Minuit, vite vite car au douzième coup je redeviens courge.
L'anti-monte lait n'est pas une substance destinée à réduire les montées de lait chez une femme allaitant. Non, c'est un rond en verre de 5 cm de diamètre, d'une épaisseur d'1 cm environ, étudié pour faire cloc cloc cloc dans la casserole avant que le lait ne déborde. Mais qui fait encore bouillir son lait ?
Allez je vous laisse la métamorphose va commencer, et ce n'est pas une métaphore, je n'ai même pas la lueur d'un photophore pour m'éclairer.

Dans Juin 2011

Laque cessoire

Par Le 09/06/2011

Ce matin, j’ai lu un article sur la mémoire inscrite dans le goût et l’olfaction, avec la madeleine de Proust en exemple et l’explication des mécanismes rentrant en jeu. Mais encore me direz vous, je vous dirai que j’ai fait l’expérience ce week-end de la mémoire olfactive, alors que je coiffais ma fille pour son gala de danse. Pour qu’aucune mèche ne dépasse de son impeccable chignon, je l’ai vaporisé de laque. Et là tout d’un coup, je me suis retrouvée propulsée une trentaine d’années en arrière, dans le salon de coiffure de mon grand-père.
De grands flacons de laque dorés, des miroirs, des dames permanentées, mise-en-plissées, des capuches transparentes pour la pluie dans des coffres miniatures en plastique coloré, et les paroles de l’abuelo, un mégot éteint au coin du bec, ses paroles quand il achevait son oeuvre « et vous voilà toute neuve ». Elles venaient autant pour se faire coiffer que pour partager un bon moment, et attendaient toutes le compliment.
L’odeur de la laque, inchangée depuis toutes ces années a fait remonter les souvenirs à la surface. Drôle de disque dur dont nous disposons, une miette de madeleine, une goutte de parfum et le cerveau rembobine, il nous repasse un vieux film, à côté de ça, je suis incapable de vous dire ce que j’ai mangé avant-hier.
Je pourrais aller plus loin dans le raisonnement, en faire une dissertation, un essai, que j’intitulerais « réflexions métaphysiques suite à la vaporisation de quelques gouttes en suspension pour faire tenir un chignon. » Mais à quoi servirait-il d’aller couper les cheveux en quatre, le présent et le futur s’impatientent, j’ai du lait sur le feu (c’est pas vrai mais c’est tout comme, je bois plus de lait depuis longtemps), donc j’ai du thé infusé qui risque de déborder, et là une mémoire auditive me revient de la nuit des temps, j’entends casseroler l’anti-monte lait...

P.S : mise-en-plissées et casseroler n’ont pas encore intégrer le dernier Robert 2012 des mots nouveaux. La prochaine fois, je vous raconterai l’anti-monte lait...

P .S bis : dans mon billet d’hier, j’avais bien évidemment identifié l’auteur du commentaire anonyme, d’où le ton faussement scandalisé qui choqua un de mes lecteurs

Dans Juin 2011

Réponse

Par Le 08/06/2011

Réponse au commentaire de « Quelqu’un » du 4/06 qui se plaint d’un manque de nouveauté dans les billets.

L’anonymat comme postulat, très bien mais qu’on ne s’étonne pas d’une réponse impersonnelle.

Premièrement, Mr, Mme ou Mlle Quelqu’un, je précise que j’ai fait un billet sur un film sorti récemment, il s’agissait de Midnight in Paris du très célèbre Woody, mais votre cervelle d’oiseau ou d’oiselle ignore sûrement la grandeur du personnage. Je me doute qu’il n’est pas de votre âge.

Vous préférez sans doute Lady Givrée ou L’herbe à pois, Katy Mouru ou Miley Circus.

Deuxièmement, je n’ai pas de nouveaux thés, je bois toujours le même, quand j’en changerai, je ferai un billet.

Troisièmement, n’auriez vous pas au fond d’un tiroir quelques restes de devoir ?

Dans Juin 2011

Métaphore

Par Le 07/06/2011

Un photophore n’est pas une métaphore
Une immersion n’est pas une invention
Métamorphose à Formose
Pétales de rose, euphoriques illusions
C’est une image, un reflet déguisé de la réalité
C’est une bougie capturée dans un verre, à l’abri des courants d’air
C’est un plongeon, une passion
Une création
C’est la chenille en papillon
C’est la lumière tamisée
C’est le bougeoir capitonné
Une projection
C’est le mythe de la caverne
C’est une mite dans la laine
C’est Sisyphe à perdre haleine
Une précision
Rien à voir avec le sujet il s’agit d’homonymie
Grande patience, bonhomie
Avec ces errances littéraires
Ces turbulences dans les airs

Parfois les mots fondent et se confondent, choquent ou s'entrechoquent, songes ou mensonges, ils glissent, se travestissent mais parfois ils nous éclairent d'une lueur de métaphore, se métamorphosant pour l'occasion en un photophore géant, monstre à carapace dorée qui emprisonne ses proies d'un gel gluant.

Dans Juin 2011

Vaitea

Par Le 06/06/2011

Suite à un échange matinal avec l'autre côté de la planète...

Vaitea
A un Papa, une Maman
Comme tous les enfants
Mais il a aussi
C’est un peu plus inédit
Pour nous métropolitains
Du continent lointain
Une Tatie à Tahiti

Vaitea
N’a cependant pas
De Papet à Papeete
De Papi au Chili
De Nounou au Pérou
De Tata dans le Dakota
De Tonton à Canton
Il a une Tatie à Tahiti

A-t-il Vaitea
Une marraine en Ukraine
Un parrain au Bénin
Ou alors un cousin
Une soeur en Equateur
Un frère en Angleterre
Une grand-tante vers Nantes
Une grand-mère à Madère

Un jour il aura peut-être Vaitea
Un alter ego à San Diego
Un réseau social au Portugal
Un boss en Ecosse
Des collègues de bureau en Ontario
Des connaissances en France
Des copains à Tonkin
Et toujours une Tatie à Tahiti

Dans Juin 2011

L'écureuil, le lapin, la pie et le corbeau

Par Le 05/06/2011

J'ai revu l'écureuil dans l'herbe tendre du matin, il sautillait dans le jardin, vers les quartiers du lapin. Sont-ils devenus amis ? S'invitent-ils à des carottes-party, vont-ils à l'opéra voir les petits rats danser "Casse-noisette"?
Puis j’ai aperçu la pie en pleine conversation avec le corbeau de l’arbre mort, elle se plaignait de son sort, et disait en piaillant (normal pour une pie) qu’elle était tombée sur un écureuil méchant. Médusés, les deux volatiles médisaient sur la caste des rongeurs, régurgitaient leur rancoeur, complotaient une vengeance.Puis le corbeau, grand seigneur, décida, pour changer d’air, d’amener sa copine à l’opéra, on y donnait « La pie voleuse ». De toute façon pensait-il la vengeance est un plat qui se mange froid.

Dans Juin 2011

Séraphin Machin

Par Le 04/06/2011

Mademoiselle Charlotte Quelquechose, je vous prie de bien vouloir m'éclairer de vos vives lumières quant à la signification du dernier message. En effet la terminaison en -ER(Ma maman maman m'appeler Séraphin)  m'invite à penser à un sens obscur, caché, qu'un esprit non-initié ne saurait comprendre. Si ce n'est qu'une vulgaire faute d'orthographe, elle est vulgaire, -AIRE et non -ER, mais Séraphin me plaît, j'en ferais bien un couplet avec un début et une fin.

Séraphin peint
Des céramiques cuites
Il n'en peint que huit
Mais il les peint bien

Séraphin à Giens
Au mois de Juin
Regarde avec dédain
Les oeuvres exposées

Séraphin feint
Un air enjoué
Il n'est pas certain
De tout apprécier

Séraphin geint
Il a mal aux pieds
Est d'humeur chafouine
Il voudrait rentrer

Séraphin viens
Lui crie Séraphine
Pour soigner tes pieds
J'ai une grande bassine

Séraphin vint
Mais il se noya
Dans les mirettes coquines 
De la Séraphine

Séraphin. FIN